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mardi 13 mai 2014

Un nouveau projet pour les filières vivrières et commerciales des régions Nord de Côte d’Ivoire

Des sacs d'oignons
Redynamiser les productions, l’accès au marché et le conseil agricole pour les filières vivrières et commerciales des régions Nord de Côte d’Ivoire, tel est le but du projet Nouvelles des Prix Agricoles (NPAGR).
Objectif du projet
L’objectif global est d’améliorer la situation alimentaire dans le Nord de la Côte d’Ivoire grâce à un meilleur fonctionnement des filières vivrières complémentaires des cultures de rente qui assurent l’amélioration des revenus, la capitalisation des ménages et favorisent leur sécurité alimentaire.
Objectif spécifique 1 : Optimiser la production et la commercialisation des produits vivriers stratégiques et complémentaires du Système Agraire cotonnier pour améliorer et diversifier les revenus des producteurs dont 30% de femmes.
Objectif spécifique 2 : Redynamiser les agences locales de conseil agricole (ONG locales, Services Internes des OPA, agents de proximité) et les services de l’OCPV touchés par dix années de crises, et diversifier leur offre afin de renforcer leur efficacité et leur implantation.
Objectif spécifique 3 : Améliorer le fonctionnement des filières par le biais de la réduction de l’asymétrie d’information, favoriser une meilleure transparence des échanges, un meilleur partage de l’information et une amélioration de la confiance entre les acteurs, ce qui pourra conduire à un accroissement de la compétitivité et des bénéfices améliorés pour tous les acteurs des filières.
Cible du projet
Le projet vise la formation de 5 000 producteurs bénéficiaires dont :
o    1 500 femmes pratiquant le maraîchage traditionnel ;
o    3 500 producteurs cotonculteurs ou producteurs d’anacarde.
Le renforcement des capacités prendra en compte 500 conseillers agricoles de proximité composés d’agents de terrain (OCPV, Sociétés Cotonnières, ANADER, ONG locales) ou paysans leaders.
La zone d’intervention
Le projet intervient dans plusieurs régions de Côte d'Ivoire : Poro, Gbêkè, Tchologo, Gontougou (Bondoukou), Bounkani (Bouna), Kabadougou et Worodougou. En effet, le Nord ivoirien, grâce notamment à la disponibilité d’intrants subventionnés par le système cotonnier, présente un excellent potentiel pour les productions maraîchères ainsi que celle du maïs. Aussi fait-elle partie des régions les plus pauvres du pays avec 12% de sa population en situation d’insécurité alimentaire, et 22% en situation de risque d’insécurité alimentaire.
Les commanditaires
Le projet est mis en œuvre par les ONG Chigata et Rongead, en partenariat avec l’OCPV, avec le soutien financier de l’Union européenne depuis août 2013.
Rongead est une Organisation Non-Gouvernementale française dont les activités couvrent les secteurs des filières agricoles et agro-industrielles, le renforcement des capacités des organisations de producteurs et l‘appui aux politiques agricoles dans les pays en développement.
Chigata est une Organisation Non-Gouvernementale ivoirienne dont les activités couvrent également les secteurs des filières agricoles et agro-industrielles, le renforcement des capacités des organisations de producteurs, le développement d’activités génératrices de revenus pour les groupements de femmes et le soutien à une agriculture durable.
Depuis 2007, ces deux structures ont mis en œuvre plusieurs projets d’appui et de renforcement de capacités des organisations de producteurs de produits agricoles.

samedi 3 mai 2014

Projet NTIC au service N’Kalô

Système d'alerte par sms

Titre du projet

Favoriser l’insertion des  organisations professionnelles agricoles d’anacarde dans le commerce international.

Les bénéficiaires

Les bénéficiaires sont les producteurs de noix de cajou du grand Nord de Côte d’Ivoire.

Résumé du projet

Projet NTIC

En septembre 2009, un projet a démarré pour la mise en place d’un système de communication des prix agricoles de la filière cajou aux petits producteurs situés dans le nord de la Côte d’Ivoire. Il est financé par la Commission européenne (FED 2009) et cofinancé par la Fondation de France. Le projet est mis en œuvre par l’ONG Rongead/France. Il est également mis en place avec pour partenaires techniques nationaux INADES Formation Côte d’Ivoire, l’ONG Chigata/Côte d’Ivoire et des partenaires européens ODA et CartONG. L'objectif du projet est d'améliorer leur connaissance du marché international pour augmenter leur capacité de prise de décisions dans leurs opérations de vente. Le tout vise à contribuer à améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.

Service N’KALÔ

En Septembre 2011 le projet NTIC qui fut apprécié par l’ensemble des bénéficiaires et le succès de celui-ci auprès des bénéficiaires a permis de le transformé en un service afin de le pérenniser. Ce service fut donc appelé "N’kalô". Qui veut dire en langue malinké "je suis au courant". Service ayant pour objectif principal de « Favoriser l’insertion des organisations professionnelles agricoles d’anacarde dans le commerce international ». Ce projet est conjointement mis en œuvre par l’ONG Rongead/France et son partenaire de terrain, l’ONG Chigata. Objectif, améliorer les connaissance des paysans sur le marché international afin d'augmenter leur capacité de prise de décisions dans leurs opérations de vente, et de favoriser l’insertion des  organisations professionnelles agricoles d’anacarde dans le commerce international. Le tout vise à contribuer à améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.

BREF RAPPEL DU PROJET

Contexte    

Objectif global

Le projet contribue à relever le défi de la réduction de l’extrême pauvreté dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté en Côte d’Ivoire (OMD 1), et en particulier celle des femmes (OMD 3), par la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication et par la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement (OMD 8) apportant un appui significatif à cette filière arboricole en zone sahélienne (OMD 7). 

Objectifs spécifiques

  • Favoriser l’insertion des  organisations professionnelles agricoles d’anacarde dans le commerce international
  • Développer un service d’informations entre 20000 producteurs, les exportateurs de la filière commerciale traditionnelle de noix de cajou et les Services de l’Etat en Côte d’Ivoire
  • Renforcer les Services de l’Etat par un service d’information
  • Améliorer les conditions de vie de 20000 producteurs pauvres de noix de cajou
Le projet vise à (i) améliorer les connaissances des producteurs de la filière, des acteurs, du marché local, mondial et (ii) de les doter d’outils, de réflexes et de capacités pour maîtriser les informations qui leur permettent, au final, de mieux vendre la noix de cajou. Pour cela ce projet vise à diffuser des informations sur le marché local, national et international de la noix de cajou aux producteurs de Côte d’Ivoire et de les accompagner, les former pour améliorer leur capacité de négociation et donc leur revenus.

Groupes cibles et équipe

  • 20.000 producteurs ruraux de noix de Cajou en Côte d’Ivoire, dont environ 30 % sont des femmes
  • 80 responsables de groupements (futurs experts locaux de la filière)
  • 50 cadres du secteur public et privé (futurs experts nationaux)
  • 2 analystes et 6 conseillers-formateurs de terrain N’kalô de conseil agricole, adapté aux besoins de producteurs et orienté vers les exigences du marché

Bénéficiaires finaux

L’ensemble de la population des 5 régions de production de noix de cajou dans le Nord de la Côte d’Ivoire (soit 4 066 800 habitants, 2002), et les acteurs de la filière bénéficieront, sur le long terme, des effets du projet. De plus, l’augmentation des revenus de 20.000 ménages générera des impacts positifs sur l’économie régionale et le niveau de vie de la population.

Rappel des activités à réaliser

  • Identifier les coopératives et groupements dans lesquelles le projet va intervenir ;
  • Informer les responsables des coopératives, groupements et autorités sur le projet ;
  • Identifier les bénéficiaires du projet ;
  • Identifier les relais de communication ;
  • Former les relais de communication à l’analyse du marché de l’anacarde ;
  • Former les producteurs aux Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) ;
  • Suivre la restitution des formations aux producteurs sur l’analyse du marché ;
  • Suivre la réception des SMS et des mails ;
  • Suivre la diffusion des messages radio ;
  • Collecter les prix de façon hebdomadaire de la noix de cajou ;
  • Sensibiliser à la vente groupée et suivre les ventes groupées ;
  • Réaliser l’enquête du suivi des impacts du projet sur les bénéficiaires ;
  • Organiser une journée du producteur d’anacarde pour faire la promotion de la consommation locale de l’anacarde et faire connaître les actions du service N’kalô dans le District du Zanzan et des Savanes ;
  • Accompagner les producteurs d’anacarde dans leurs opérations de commercialisation ;
  • Amener les acteurs à s’abonner au service payant N’kalô

Identification des résultats attendus

  • 20000 producteurs sont informés, identifiés et formés à l’analyse du marché de la noix de cajou ;
  • 480 relais de communication sont identifiés et formés à l’analyse du marché de la noix de cajou ;
  • 20000 producteurs ont reçu l’information sur le marché de l’anacarde pendant la campagne ;
  • 480 relais de communication ont reçu l’information sur le marché de l’anacarde pendant la campagne ;
  • 20000 producteurs sont formés sur les bonnes pratiques agricoles (BPA) ;
  • 20000 producteurs ont amélioré leurs revenus par la connaissance du marché de la noix de cajou ;
  • Les revenus de 20000 producteurs sont améliorés par une meilleure capacité de négociation ;
  • 600 bénéficiaires se sont abonnés au service N’kalô avant janvier 2013.